La fin d'un manque
Un chercheur annonçait récemment que Harry Potter est créateur d'accoutumance. Peu de gens douteront que c'est une dépendance dont je souffre. Les drogues douces menant aux drogues dures (alors que pour les brosses à dents, c'est le contraire), j'ai depuis peu une nouvelle assuétude : l'élection présidentielle américaine (ou états-unienne, si ça vous fait plaisir).
Lorsqu'un Français parle des présidentielles américaines, il est de bon ton qu'il qualifie leur système de suffrage indirect avec grands électeurs d'anti-démocratique, d'inégalitaire et d'injuste, avant d'ajouter que de toute façon, ces $&*#% d'hommes politiques américains sont tous les mêmes et que s'ils étaient en France, les Démocrates formeraient l'aile conservatrice de l'UMP tandis que les Républicains appartiendraient à l'aile libérale du Front National. Heureusement que le scrutin uninominal majoritaire à deux tours bien de chez nous, démocratique, égalitaire et juste, n'aboutirait jamais à une telle aberration !
On peut penser ce qu'on veut des grands électeurs, le fait est qu'avoir des primaires au cours desquels on laisse les électeurs choisir les candidats est loin d'être idiot et que la campagne actuelle a tout pour faire vendre : un débat d'idées profond entre les deux partis (si si), de la politique spectacle dans le duel Obama-Clinton, un suspense qui n'en finit pas et une forte présence sur Internet qui permet à chacun de perdre ses journées à suivre les moindres détails via YouTube, votre journal préféré ou Wikipedia.
Malheureusement, ces six dernières semaines , il ne s'est presque rien passé sur le front de l'élection. Ce soir, c'est le grand retour : la Pennsylvanie vote enfin, les toxicos comme moi auront quelque chose à se mettre sous la dent, dans les veines ou les narines.
Et c'est aussi l'occasion de relancer ce blog et de mettre fin au terrible manque dont je suis sûr que vous souffriez aussi, chers lecteurs. Non ?
Lorsqu'un Français parle des présidentielles américaines, il est de bon ton qu'il qualifie leur système de suffrage indirect avec grands électeurs d'anti-démocratique, d'inégalitaire et d'injuste, avant d'ajouter que de toute façon, ces $&*#% d'hommes politiques américains sont tous les mêmes et que s'ils étaient en France, les Démocrates formeraient l'aile conservatrice de l'UMP tandis que les Républicains appartiendraient à l'aile libérale du Front National. Heureusement que le scrutin uninominal majoritaire à deux tours bien de chez nous, démocratique, égalitaire et juste, n'aboutirait jamais à une telle aberration !
On peut penser ce qu'on veut des grands électeurs, le fait est qu'avoir des primaires au cours desquels on laisse les électeurs choisir les candidats est loin d'être idiot et que la campagne actuelle a tout pour faire vendre : un débat d'idées profond entre les deux partis (si si), de la politique spectacle dans le duel Obama-Clinton, un suspense qui n'en finit pas et une forte présence sur Internet qui permet à chacun de perdre ses journées à suivre les moindres détails via YouTube, votre journal préféré ou Wikipedia.
Malheureusement, ces six dernières semaines , il ne s'est presque rien passé sur le front de l'élection. Ce soir, c'est le grand retour : la Pennsylvanie vote enfin, les toxicos comme moi auront quelque chose à se mettre sous la dent, dans les veines ou les narines.
Et c'est aussi l'occasion de relancer ce blog et de mettre fin au terrible manque dont je suis sûr que vous souffriez aussi, chers lecteurs. Non ?